Le cabinet KGS Prestige a été particulièrement sensible aux créations de Sylvianna Le Martelot, Artiste Plasticienne, et se réjouit, grâce à l’exposition de plusieurs de ses œuvres faites d’écritures anciennes, de donner ainsi aux lettres une dimension moins administrative…
Les écritures anciennes, les partitions, les traces, les signes dans leur infinité sont employés comme vecteur, d’énergie, d’émotion.
Ils sont revisités, réappropriés par divers chemins dans une recherche qui les dote de regards multiples.
La création artistique doit être le miroir des cultures, d’où l’utilisation d’écritures anciennes, ou motifs (les paroles enroulées des n’tshak, les tatouages polynésiens, l’art aborigène Païwan…) ces formes d’écriture gardent leur mystère, la poésie du temps.
Le signe, le trait tracent la vie de l’écrit ; ils lui donnent sa force, son sens caché, son esprit.
La danse, dans sa représentation graphique du mouvement, est appréhendée comme une suite d’immobilités successives qui créent un rythme.
La musique, dont j’utilise les partitions de musique contemporaine, celles-ci s’animant de dynamiques infinies dans la diversité de ses écritures, de ses signes ressentis comme des énergies sonores.
La poésie est musique, son écriture se calligraphie afin de rendre hommage au texte.
Celui-ci est répété à l’infini prenant la forme d’une prière aux traits multiples.